拉封丹寓言 法语版
Florilège des proverbes issus des fables
, Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. (Le Corbeau et le Renard, l, 2) , La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l’Agneau, l, 10)
, Si ce n’est toi, c'est donc ton frère. (Le Loup et l’Agneau, l, 10)
, Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. (La Mort et le Bûcheron, l, 16) , Je plie et ne romps pas. (Le Chêne et le Roseau, l, 22)
, Il faut autant qu’on peut obliger tout le monde : On a souvent besoin d’un plus petit
que soi. (Le Lion et le Rat, II, 11)
, Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père.
(Le Meunier, son Fils et l’Âne, III, 1)
, Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. (Le Renard et les Raisins, III, 11)
, La méfiance est mère de la sûreté. (Le Chat et un vieux Rat, III, 18) , Petit poisson deviendra grand. (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3) , Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur,
V, 3)
, Le travail est un trésor. (Le Laboureur et ses Enfants, V, 9)
, Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue, VI, 10) , Aide-toi, le Ciel t’aidera. (Le Chartier embourbé, VI, 18)
, Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront
blanc ou noir. (Les Animaux malades de la peste, VII, 1) , Tel est pris qui croyait prendre. (Le Rat et l'Huître, VIII, 9)
, Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire: Adieu prudence.
(Le Lion amoureux, IV, 1)
, Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs... (Discours à M. le
duc de La Rochefoucauld, X, 14)
, Que de tout inconnu le sage se méfie. (Le Renard, le Loup et le Cheval) , Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours / Qu’on ne l’ait mis par terre. (L'Ours et
les deux Compagnons, V, 20)
, Qu’on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme
je vive, c’est assez, je suis plus que content. "Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit
tout autant." (La Mort et Le Malheureux, I, 15)
, Les délicats sont malheureux : rien ne sauroit les satisfaire. (Contre Ceux Qui On
Le Goût Difficile, II, 1)
, Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient
beau jeu. (Le Singe et le Chat, IX, 17)